L’hôtel Fourvière est une vielle bâtisse construite en 1854 et possède une longue histoire. Je pourrais vous en parler pendant un petit moment mais soyons franc je ne suis pas historienne. Les rois, les reines, c’est sympa mais ça ne se mange pas.
De ce fait il me parait normal d’évoquer ce fameux déjeuner. Fourvière n’est pas le quartier ou je traine le plus mais quand on m’invite pour y déjeuner je réponds oui (la curiosité l’emporte). Merci Sonia et Ben !
Midi pétante arrivée au bon endroit et gracieusement accueillie, petite visite du rez de chaussé pour mettre en bouche puis installée confortablement dans un fauteuil en cuir pour y découvrir et lire la carte du restaurant “Les téléphones”. En plus d’être bien installée on sent le soleil qui tape légèrement derrière les grandes fenêtres et cette sensation en plein mois de décembre c’est quand même super agréable.
Ah la carte, ce fameux bout de papier qui va vous donner envie de tout gouter, qui va rendre vos choix bien compliqués. Ici elle n’est pas longue et s’adapte selon les légumes et fruits de saison. Le midi un plat du jour et un dessert sont proposés pour 26 euros. Les intitulés des plats ne sont pas mystérieux on sait ce qu’on prend pas de surprise ensuite. Le soir pas de menu, on choisit à la carte.
Avant le plat, un amuse bouche plaisant de velouté de noix de Saint Jacques et émulsion d’encre de seiche est amené.
Le menu du jour qui change toute les semaines est ma foi tentante mais à la simple vue des mots “potimarron” et “courge muscat” je sais déjà quoi prendre.
Vous avez compris mon repas a été très orangé. Le filet de sandre cuit sur peau était tendre et bien assaisonné. Quelle bonne idée cette croute de sel. Et que dire du risotto à la courge muscat se cachant dans ce petit légume orange. Moelleux et crémeux.
Comme il est de rigueur de terminer sur une note sucrée, j’opte pour le millefeuilles minute à la vanille. La pâte du millefeuilles est croquantes, pas du tout humidifiée par la crème à la vanille.
Pour terminer en beauté le chef nous accorde quelques minutes pour répondre à nos questions. Dixit le chef la cuisine se veut “sans prétention”, et je cite “si vous voulez les recettes, pas de problème je vous les partagent, la cuisine c’est ça du partage” Pas mal le chef !
En clair l’hôtel Fourvière c’est l’endroit ou on vient se cacher pour y déjeuner ou diner en amoureux. Tranquillité de rigueur car les tables sont plutôt espacées.
On vient entre meilleures amies pour y refaire le monde et aussi avec les gens de son travail pour un déjeuner de Noel cosy et posé.
Et si vous avez envie d’encore plus de tranquillité sachez que jouxté à la cuisine ouvrira sous peu un tout petit bouchon, une douzaine de places et des bons plats lyonnais servis. On a déjà hâte !
En bonus, quelques photos de la visite de l’hôtel qui n’a que de nom hôtel puisqu’on peut venir y déjeuner, prendre, le café, assister à des séminaires et y dormir.
ça a l'air d'être un chouette endroit et j'espère l'ajouter aux reviews déjà présentes sur mon blog ! 🙂
C'est un bel endroit effectivement et je te souhaite de l'ajouter aux reviews de ton blog 🙂