Il y a presque deux semaines on m’a demandé si je voulais cuisiner dans un restaurant. Pleine d’inconscience et sans trop réfléchir j’ai dis oui emballée par l’idée. Comme j’avais déjà cuisiné notamment à Sugar et au Salon du blog culinaire, j’avais envie de continuer sur une bonne lancée.
Inscription faite, je choisis quel plat je souhaite réaliser. Le dessert off course ! Parce que lors de la soirée vous êtes trois amateurs/passionnés en cuisine. Chacun réalise l’un des trois plats du diner et ensuite les invités du restaurant votent pour le plat qu’ils ont préféré. Punaise on se croirait presque à Top Chef. Piège et Etchebest en moins.
Pas démontée pour un sous, j’ai opté pour un sablé breton, marmelade de rhubarbe, fraises montées et mousse pistache/chocolat blanc. Bon tout viens de moi (fierté), sauf la mousse (humilité), ça c’était l’idée du chef.
Après avoir réalisé un peu plus de quarante sablés breton, je comprends l’intensité du truc et réalise qu’à côté faire un seul gâteau dans sa cuisine c’est de la gnognotte.
20h arrivé des convives, l’intensité augmente, tout est prêt et il faut commencer à dresser, ajuster tout cela. Pour ceux qui seraient en mode, j’ai trop peur, il faut tout de même précisé que le chef est vraiment la pour aider les apprentis cuisiniers, il soutient, explique, communique. De la vraie pédagogie quoi ! Et ça, ça aide beaucoup. Personne n’est seul avec son plat.
Pour ma part j’avais dressé mon dessert avant l’entrée et attendu mon tour pour ajouté la mousse chocolat blanc/pistache. Puis c’est toi qui amènes les deux dernières assiettes de ton plat en salle.
La d’abord tu es acclamé tel une star de la cuisine ou du cinéma au choix puis à double tranchant tu passes voir les convives et la soit ta glorification reste à son summum dans le sens ou on a aimé ton plat ou elle retombe tel un soufflé c’est à dire aussi vite qu’elle est monté (si on n’a pas aimé ton plat).
A l’issu du repas, les convives sont invités à voter sur l’appli pour leur plat favoris. Applaudissement de la foule et du chef pour le gagnant. Bon c’était serré mais ma copine Clélia l’emporte avec sa mousse de petit pois et ses sticks de mozza. Qui était drôlement appétissant puisque j’avais gouté en juif dans la cuisine. Oui il y a aussi quelques avantages en cuisine !
Minuit passé, j’arrive chez moi, mes vêtements sentent la nourriture, mes jambes sont en compote mais je ressens une super joie et fierté d’avoir cuisiné pour autant de gens et surtout dans la cuisine d’un restaurant.